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mercredi 8 août 2018

Un estate al mare (Un été à la mer)




Il disco per l'estate, le disque pour l'été, est une très ancienne tradition en Italie, et tous les grands interprètes de la chanson italienne s'y sont essayé, de Gino Paoli (Sapore di sale) à Tiziano Ferro, en passant par Edoardo Vianello (Abbronzatissima) Mina (La ragazza dell'ombrellone accanto) ou Gianni Morandi (Notte di ferragosto). On peut trouver plusieurs de ces titres sur ce blog, publiés au fil des différents étés. En 1982, c'est Franco Battiato qui s'essaye au genre du disque pour l'été avec Un estate al mare (Un été à la mer), interprété par Giuni Russo ; ce fut évidemment un immense succès, et, portés par le rythme et la légèreté de la chanson, peu s'arrêtèrent vraiment aux paroles ironiques voire souvent sardoniques de Battiato, qui se plie aux règles du genre tout en les subvertissant. On notera à la fin de la chanson les notes suraiguës imitant les cris des mouettes, un exploit dont, parmi les chanteuses de musica leggera, seule Giuni Russo, avec sa voix de soprano coloratura, était capable ; beaucoup d'auditeurs ont cru qu'il s'agissait d'un effet spécial réalisé au synthétiseur, mais elle réussissait à le faire aussi dal vivo sur scène...

Giuni Russo chante Un'estate al mare (di Franco Battiato – Giusto Pio), 1982 :





Per le strade mercenarie del sesso
Che procurano fantastiche illusioni
Senti la mia pelle com’è vellutata
Ti farà cadere in tentazioni
Per regalo voglio un harmonizer
Con quel trucco che mi sdoppia la voce
Quest’estate ce ne andremo al mare per le vacanze

Un’estate al mare
Voglia di remare
Fare il bagno al largo
Per vedere da lontano gli ombrelloni-oni-oni
Un’estate al mare
Stile balneare
Con il salvagente per paura di affogare

Sopra i ponti delle autostrade
C’è qualcuno fermo che ci saluta
Senti questa pelle com’è profumata
Mi ricorda l’olio di Tahiti
Nelle sere quando c’era freddo
Si bruciavano le gomme di automobili
Quest’estate voglio divertirmi per le vacanze

Un’estate al mare
Voglia di remare
Fare il bagno al largo
Per vedere da lontano gli ombrelloni-oni-oni
Un’estate al mare
Stile balneare
Con il salvagente per paura di affogare

Quest’estate ce ne andremo al mare
Con la voglia pazza di remare
Fare un po’ di bagni al largo
Per vedere da lontano gli ombrelloni-oni-oni
Un’estate al mare
Stile balneare
Toglimi il bikini




Par les rues mercenaires du sexe
Qui procurent de fantastiques illusions
Touche le velours de ma peau
Tu ne pourras pas résister à la tentation
Comme cadeau, je veux un harmonizer
Avec cet effet qui double ma voix
Cet été, on passera nos vacances à la mer 

Un été à la mer
Avec l'envie de ramer
Se baigner au large
Pour voir de loin les parasols-sols-sols
Un été à la mer
Style balnéaire
Avec la bouée par peur de se noyer

Sur les ponts des autoroutes
Quelqu'un est immobile et nous salue
Sens le parfum de cette peau
Ça me rappelle l'huile de Tahiti
Le soir quand il faisait froid
On brûlait les pneus des voitures
Cet été, je veux m'amuser pour les vacances

Un été à la mer
Avec l'envie de ramer
Se baigner au large
Pour voir de loin les parasols-sols-sols
Un été à la mer
Style balnéaire
Avec la bouée par peur de se noyer

Cet été on ira à la mer
Avec une envie folle de ramer
Faire quelques bains au large
Pour voir de loin les parasols-sols-sols
Un été à la mer
Style balnéaire
Enlève-moi mon bikini

(Traduction personnelle)













Images : de haut en bas, (1) Luigi Alesi  (Site Flickr)



(4) Adelmo Vitturini  (Site Flickr)

vendredi 27 juin 2014

La sua figura (Sa figure)




Giuni Russo chante La sua figura, une chanson inspirée par quelques strophes du Cantique Spirituel de Saint Jean de la Croix. Les paroles et la musique sont de Giuni Russo et Maria Antonietta Sisini.





L'estate appassisce silenziosa 
Foglie dorate gocciolano giù 
Apro le braccia al suo declinare stanco 
E lascia la tua luce in me 

Stelle cadenti incrociano i pensieri 
I desideri scivolano giù 
Mettimi come segno sul tuo cuore 
Ho bisogno di te 

Sai che la sofferenza d'amore non si cura 
Se non con la presenza della sua figura 
Baciami con la bocca dell'amore 
Raccoglimi dalla terra come un fiore 
Come un bambino stanco ora voglio riposare 
E lascio la mia vita a te 

Tu mi conosci non puoi dubitare 
Fra mille affanni non sono andata via 
Rimani qui al mio fianco sfiorandomi la mano 
E lascio la mia vita a te 

Sai che la sofferenza d'amore non si cura 
Se non con la presenza della sua figura 
Musica silenziosa è l'aurora 
Solitudine che ristora e che innamora 
Come un bambino stanco ora voglio riposare 
E lascio la mia vita a te 

Mi manca la presenza della sua figura






L'été se fane en silence
Des feuilles dorées tombent comme des gouttes
J'accueille les bras ouverts son crépuscule las
Qui laisse ta lumière en moi

Des étoiles filantes croisent des pensées
Les souhaits glissent lentement
Pose-moi comme un signe sur ton cœur
J'ai besoin de toi

Tu sais que la douleur d'amour ne peut être guérie
Sinon par la présence de sa figure
Embrasse-moi avec les lèvres de l'amour
Cueille-moi comme si j'étais une fleur
Comme un enfant épuisé je veux maintenant trouver le repos
Et je t'abandonne ma vie

Tu me connais et tu ne peux pas douter
J'ai su faire face à des milliers d'angoisses
Reste près de moi en effleurant ma main
Et je t'abandonne ma vie

Tu sais que la douleur d'amour ne peut être guérie
Sinon par la présence de sa figure
Musique silencieuse de l'aurore
La solitude qui apaise et qui enchante
Comme un enfant épuisé je veux maintenant trouver le repos
Et je t'abandonne ma vie

La présence de sa figure me manque

(Traduction personnelle)








Images : (1) Daniele Badini  (Site Flickr)

 (2) Adriano Faggiano  (Site Flickr)

(3) Andrea Mantegna  Madonna col Bambino dormiente (1465-1470)



Une autre version en duo avec Franco Battiato 


lundi 16 juin 2014

L'Addio (L'Adieu)






 Giuni Russo (1951-2004) chante L'Addio (F. Battiato - G. Di Martino - G. Pio), 1981 :






Con la fine dell'estate, come in un romanzo
l'Eroina visse veramente prigioniera...
Con te dietro la finestra guardavamo
le rondini sfrecciare in alto in verticale...
ogni tanto un aquilone
nell'aria curva dava obliquità a quel tempo
che lascia andare via, che lascia andare via
gli idrogeni nel mare dell'Oblio.

 Da una crepa sulla porta ti spiavo nella stanza :
un profumo invase l'Anima
e una luce prese posto sulla cima delle palme.
Con te dietro la finestra guardavamo
le rondini sfrecciare in alto in verticale,
lungo strade di campagna stavamo bene
per orgoglio non dovevi lasciarmi andare via...

Ogni tanto un aquilone
nell'aria curva dava obliquità a quel tempo
che lascia andare via, che lascia andare via
gli idrogeni nel mare dell'Oblio.

Quando me ne andai di casa finsi un'allegria ridicola.
Dei ragazzi uscivano da scuola...
Dietro alla stazione, sopra una corriera,
l'addio...






À la fin de l'été, comme dans un roman, 
l'héroïne se retrouva véritablement prisonnière...
Derrière la fenêtre, avec toi nous regardions
 les hirondelles monter comme des flèches dans le ciel...
dans la courbe de l'air donnait un aspect oblique à ce temps
qui laisse s'échapper, qui laisse s'échapper
les atomes d'hydrogène dans la mer de l'Oubli.

Par une fissure sur la porte je t'épiais dans la chambre :
un parfum envahit l'âme
et une lumière apparut tout en haut des palmiers.
Derrière la fenêtre, avec toi nous regardions
les hirondelles monter comme des flèches dans le ciel,
le long des routes dans la campagne nous étions heureux
tu n'aurais pas dû par orgueil me laisser partir...

Parfois un cerf-volant
dans la courbe de l'air donnait un aspect oblique à ce temps
qui laisse s'échapper, qui laisse s'échapper
les atomes d'hydrogène dans la mer de l'Oubli.

Quand je quittai la maison je simulai une joie ridicule.
Des enfants sortaient de l'école.
Derrière la gare, dans un autocar,
l'adieu...

(Traduction personnelle)








Images : en haut, Site Flickr

au centre, Marcello M.  (Site Flickr)

en bas, Site Flickr



La version de Franco Battiato

lundi 30 juillet 2012

Aria siciliana




Giuni Russo et Franco Battiato chantent Strade parallele (Aria siciliana), de Giuni Russo et Maria Antonietta Sisini :




Dumínica jurnata di sciroccu
fora nan si pò stari
pi ffari un pocu ‘i friscu
mettu a finestra à vanedduzza
e mi vaju a ripusari.

A stissa aria ca sò putenza strogghi u mò pinzeri.
U cori vola s’all’umbra pigghi forma e ti prisenti
nan pozzu ripusari.

U suli ora trasi dintr’u mari
e fannu l’amuri
‘un c’è cosa cchiù granni
tu sì la vera surgenti
chi sazia i sintimenti.

A stissa aria ca sò calura crisci e mi turmenta.
U cori vola sintennu sbrizzi d’acqua di funtana
ndo mò jardineddu
mi piaci stari sula.

A stissa aria ca sò calura crisci e mi turmenta.
U cori vola sintennu sbrizzi d’acqua di funtana
ndo mò jardineddu mi piaci stari sulu
mi piaci stari sula.


Routes parallèles


Dimanche, journée de sirocco
on ne peut pas sortir
pour avoir un peu de fraîcheur
j'entrouvre la fenêtre
et je vais me reposer.

Le même souffle chaud grandit et me tourmente.
Le cœur s'envole quand dans l'ombre tu prends forme et apparais
je ne peux pas trouver le repos.

Maintenant le soleil
fait l'amour avec la mer
il n'y a rien de plus grand
tu es la source unique
où s'assouvissent les sentiments.

Le même souffle chaud grandit et me tourmente.
Le cœur s'envole au son de fontaines jaillissantes
dans mon petit jardin
il me plaît d'être seule.

Le même souffle chaud grandit et me tourmente.
Le cœur s'envole au son de fontaines jaillissantes
dans mon petit jardin
il me plaît d'être seul
il me plaît d'être seule.

(Traduction personnelle) 






 
 
Images : en haut, Javizz (Site Flickr)

en bas, Alessandro  (Site Flickr)

dimanche 10 juillet 2011

Voglio andare ad Alghero...





À bientôt !








Giuni Russo chante
Alghero (1986), de Giuni Russo et M.Antonietta Sisini :




Musica, è come musica
Il desiderio regna nella mente
E parto senza voglia di tornare
Musica, è come musica
La smania che mi prende di vestirmi da sirena
E’ come una visione magica

Mia madre non lo deve sapere

Non lo deve sapere, non lo deve sapere
Mia madre non lo deve sapere
Non lo deve sapere che
Voglio andare ad Alghero
In compagnia di uno straniero
Su spiagge assolate
Mi parli in silenzio
Con languide occhiate
Voglio andare ad Alghero
In compagnia di uno straniero
Le corse sfrenate
Su moto cromate
Di sera l’estate

Che scandalo da sola ad Alghero

Da sola ad Alghero
Con uno straniero
Mia madre non lo deve sapere
Non lo deve sapere

Musica, la sabbia è musica

Cristalli scintillanti sulla pelle
Che colorano un tramonto caldo e mitico

Mia madre non lo deve sapere

Non lo deve sapere, non lo deve sapere
Mia madre non lo deve sapere
Non lo deve sapere che
Voglio andare ad Alghero
In compagnia di uno straniero
Su spiagge assolate
Mi parli in silenzio
Con languide occhiate
Sono ancora ad Alghero
In compagnia dello straniero
Le corse sfrenate
Su moto cromate
Di sera l’estate

Che scandalo da sola ad Alghero

Da sola ad Alghero
Con uno straniero
Mia madre non lo deve sapere
Non lo deve sapere






Il ne faut rien dire à ma mère

Je veux partir à Alghero

En compagnie d'un étranger


Sur des plages ensoleillées

Tu me parles en silence

Avec des regards languides


Je suis encore à Alghero

En compagnie d'un étranger
Les courses folles

Sur des motos chromées

Les soirs d'été


Quel scandale : je suis partie toute seule à Alghero

Avec un étranger
Surtout, ne dites rien à ma mère !






Images
: Grazie a enricomurgia (Site Flickr)