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lundi 9 juin 2014

« Chiamatemi Ismaele. » (« Appelez-moi Ismaël. »)




Ricordo la prima lettura di Melville : 
quand’ero solo e si schiudeva alla coscienza 
il velo dell’amore. Era Ismaele 
ogni ragazzo incontrato con trepida tenerezza, 
sfuggente e ostile ; consapevole diventava 
il desiderio del possente calore di Queequeg. 
O dolce gabbiere che illumini 
del tuo casto sguardo il cielo 
e tu orfano del Pequod 
che solchi virginalmente i mari 
presenti ancora mi siete 
nel rimpianto e nel sgomento 
ogni volta che incerto mi avvio 
ad offrire un dolorante amore.

Davide L. Mattia  L'ombra e il silenzio, 1980 






Je me souviens de ma première lecture de Melville : 
quand j’étais seul et que s’entrouvrait à la conscience 
le voile de l’amour. Je voyais Ismaël 
en chaque garçon rencontré avec une tendresse fébrile, 
fuyante et hostile ; et conscient devenait 
le désir de la chaleur puissante de Queequeg
Ô, doux gabier qui illumine 
de ton chaste regard le ciel 
et toi, orphelin du Pequod 
qui sillonne virginalement les mers 
vous êtes toujours présents en moi 
dans le regret et dans l’angoisse 
chaque fois qu’en hésitant je m’apprête 
à offrir un douloureux amour.

(Traduction personnelle)












Images : Charlie Cox (Ismaël), dans Moby Dick, de Mike Barker