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jeudi 24 août 2017

Nessuna notizia (Plus aucune nouvelle)




4.

Ecco, nessuna notizia più :
né al telefono una voce implorante
né cartoline dalla scrittura incerta
né i saluti da amici di passaggio.

I sogni che non hai voluto con te,
ingombranti nel tuo viaggio senza mete
nel labirinto del caso,
svaniscono ai miei occhi ammirati.

Per altre strade, senza rimpianti,
libero dai limiti della memoria e delle prospettive
— che mi assillano —
vivi con nuovi sogni
il tuo presente senza rimandi.

La notte torna a riempirsi
di presenze ; figure accattivanti
ripropongono il gioco che fù già nostro
e a me stringe il cuore
perché sembra che tutto voglia ricominciare.

Brevissima è la memoria dei felici.

Stefano Moretti (1952 - 2016)  Gattaccio randagio  Einaudi, 1980





 4.

Voilà, plus aucune nouvelle :
ni voix implorante au téléphone
ni cartes postales à l'écriture hésitante
ni saluts transmis par des amis de passage.

Les rêves que tu n'as pas voulus emporter,
trop encombrants pour ton voyage sans destinations
dans le labyrinthe du hasard,
s’évanouissent devant mes yeux éblouis.

Sur d'autres routes, sans regrets,
affranchi des limites de la mémoire et des perspectives 
— qui m'accablent —
tu vis avec de nouveaux rêves
ton présent sans retours. 

La nuit se peuple encore
de présences ; des visages enjôleurs
reproposent le jeu qui fut jadis le nôtre
et mon cœur se serre
parce qu'il semblerait que tout veuille recommencer.

Très courte est la mémoire des heureux.

(Traduction personnelle)







Images : en haut, Mariana Ortega  (Site Flickr)

au centre et en bas, Salvatore Scaglione  (Site Flickr)




lundi 24 décembre 2012

Guarda l'alba (Regarde l'aube)




Carmen Consoli chante Guarda l'alba (C. Consoli, T. Ferro, 2010) :

Già Natale, il tempo vola,
l’incalzare di un treno in corsa,
sui vetri e lampadari accesi
nelle stanze dei ricordi.
Ho indossato una faccia nuova
su un vestito da cerimonia
ed ho sepolto il desiderio intrepido di averti affianco.
Allo specchio c’è un altra donna,
nel cui sguardo non v’è paura,
com’è preziosa la tua assenza in questa beata ricorrenza.
Ad oriente il giorno scalpita, non tarderà.

Guarda l’alba che ci insegna a sorridere,
quasi sembra che ci inviti a rinascere.
Tutto inizia, invecchia, cambia forma,
l’amore, tutto si trasforma,
l’umore di un sogno col tempo si dimentica.

Già Natale il tempo vola,
tutti a tavola che si fredda,
mio padre con la barba finta ed un cappello rosso in testa.
Ed irrompe impetuosa la vita
nell’urgenza di prospettiva,
già vedo gli occhi di mio figlio e i suoi giocattoli per casa.
Ad oriente il giorno scalpita, la notte depone armi e oscurità.

Guarda l’alba che ci insegna a sorridere,
quasi sembra che ci inviti a rinascere.
Tutto inizia, invecchia, cambia forma,
l’amore, tutto si trasforma,
persino il dolore più atroce si addomestica.

Tutto inizia, invecchia, cambia forma,
l’amore, tutto si trasforma.
Nel chiudersi un fiore al tramonto si rigenera.






Déjà Noël, comme le temps passe,
à la vitesse d'un train qui roule,
sur les vitres et les lustres allumés
dans les chambres des souvenirs.
J'ai revêtu un nouveau visage
sur une robe de soirée
et j'ai enterré le désir audacieux de t'avoir auprès de moi.
Dans le miroir, je vois une autre femme,
dont le regard est désormais sans peur,
comme ton absence est précieuse en cette fête si heureuse.
À l'est le jour piaffe, il ne va plus tarder.

Regarde l'aube qui nous apprend à sourire,
on dirait presque qu'elle nous invite à renaître.
Tout commence, vieillit, change de forme,
l'amour, tout se transforme,
l'humeur d'un rêve s'efface avec le temps.

Déjà Noël, comme le temps passe,
tous à table avant que ça ne refroidisse,
mon père avec une fausse barbe et un bonnet rouge sur la tête.
Et la vie déferle, impétueuse,
dans l'urgence d'une perspective,
je vois déjà les yeux de mon fils et ses jouets éparpillés dans la maison.
À l'est le jour piaffe, la nuit dépose les armes et l'obscurité.

Regarde l'aube qui nous apprend à sourire,
on dirait presque qu'elle nous invite à renaître.
Tout commence, vieillit, change de forme,
l'amour, tout se transforme,
même la douleur la plus atroce peut s'apprivoiser.

Tout commence, vieillit, change de forme,
l'amour, tout se transforme.
En se refermant au crépuscule, une fleur se régénère.

(Traduction personnelle)









Images : en haut,  Site Flickr

en bas, (1) Andrea Maione  (Site Flickr)

(2) Chiara  (Site Flickr)


Source de la vidéo : Site YouTube