È la luce che cade, danza nell'aria,
le linee delle torri congiunte
con le linee dei poggi,
la lontananza, al suono di un'orchestra bianca,
si posa sugli embrici, sui fanali,
si posa sui pensieri, una mano scosta
la tenda dell'infanzia, di là dalla finestra
il silenzio è un lenzuolo di percalla
disteso sopra le strade del mondo,
dormono gli alberi nell'abbagliante
equivalenza delle forme.
Una gioia quieta negli occhi del mattino.
Antonio Prete Menhir ed. Donzelli, 2007
La neige
C'est la lumière qui tombe, qui danse dans l'air,
les lignes des tours jointes
à celles des coteaux,
le lointain, au son d'un orchestre blanc,
se pose sur les tuiles, sur les fanaux,
se pose sur les pensées, une main soulève
le rideau de l'enfance, derrière la fenêtre
le silence est un drap de percale
étendu sur les routes du monde,
les arbres dorment dans l'éblouissante
équivalence des formes.
Une joie tranquille dans les yeux du matin.
(Traduction personnelle)
Images : en haut, Paolo Longo (Site Flickr)
au centre, Corrado (Site Flickr)