Con la fine dell'estate, come in un romanzo
l'Eroina visse veramente prigioniera...
l'Eroina visse veramente prigioniera...
Con te dietro la finestra guardavamo
le rondini sfrecciare in alto in verticale...
ogni tanto un aquilone
nell'aria curva dava obliquità a quel tempo
che lascia andare via, che lascia andare via
gli idrogeni nel mare dell'Oblio.
Da una crepa sulla porta ti spiavo nella stanza :
un profumo invase l'Anima
e una luce prese posto sulla cima delle palme.
Con te dietro la finestra guardavamo
le rondini sfrecciare in alto in verticale,
lungo strade di campagna stavamo bene
per orgoglio non dovevi lasciarmi andare via...
Ogni tanto un aquilone
nell'aria curva dava obliquità a quel tempo
che lascia andare via, che lascia andare via
gli idrogeni nel mare dell'Oblio.
Quando me ne andai di casa finsi un'allegria ridicola.
Dei ragazzi uscivano da scuola...
Dietro alla stazione, sopra una corriera,
Dietro alla stazione, sopra una corriera,
À la fin de l'été, comme dans un roman,
l'héroïne se retrouva véritablement prisonnière...
Derrière la fenêtre, avec toi nous regardions
les hirondelles monter comme des flèches dans le ciel...
parfois un cerf-volant
dans la courbe de l'air donnait un aspect oblique à ce temps
qui laisse s'échapper, qui laisse s'échapper
les atomes d'hydrogène dans la mer de l'Oubli.
Par une fissure sur la porte je t'épiais dans la chambre :
un parfum envahit l'âme
et une lumière apparut tout en haut des palmiers.
Derrière la fenêtre, avec toi nous regardions
les hirondelles monter comme des flèches dans le ciel,
le long des routes dans la campagne nous étions heureux
tu n'aurais pas dû par orgueil me laisser partir...
Parfois un cerf-volant
dans la courbe de l'air donnait un aspect oblique à ce temps
qui laisse s'échapper, qui laisse s'échapper
les atomes d'hydrogène dans la mer de l'Oubli.
Quand je quittai la maison je simulai une joie ridicule.
Des enfants sortaient de l'école.
Derrière la gare, dans un autocar,
Images : en haut, Site Flickr
au centre, Marcello M. (Site Flickr)
en bas, Site Flickr
La version de Franco Battiato
J.R. - Le chagrin va vêtu de trop de peaux, le temps le déshabille, et sa dernière peau est le don de sa nudité offerte à l'oubli.
RépondreSupprimerB.N. - L'oubli nous repose de nous-même et du monde dans la mesure où il recouvre tout ce qui pèserait trop lourd, mais l'écriture un jour va y puiser ce qui finirait par nous manquer si elle ne l'effaçait pas en l'éclairant.
(En présence de Claire d'Aurélie - Extrait de "Du monde du chagrin", Jacques Roman et Bernard Noël, Paupières de terre, 2006)
Merci de cette belle citation qui donne une profondeur nouvelle à cette mystérieuse chanson.
SupprimerLa version de l'auteur (Franco Battiato) que l'on peut entendre en cliquant sur le lien tout en bas est plus dépouillée, mais malgré le côté tapageur et un peu démodé des arrangements, j'aime beaucoup la voix de Giuni Russo, belle chanteuse trop tôt disparue, et l'aigu spectaculaire à la fin sur "l'addio"...