"His soul swooned slowly as he heard the snow falling faintly through
the universe and faintly falling, like the descent of their last end,
upon all the living and the dead."
Franco Battiato chante Inverno (Hiver), de Fabrizio de André :
Sale la nebbia sui prati bianchi
come un cipresso nei camposanti
un campanile che non sembra vero
segna il confine fra la terra e il cielo.
Ma tu che vai, ma tu rimani
vedrai la neve se ne andrà domani
rifioriranno le gioie passate
col vento caldo di un'altra estate.
Anche la luce sembra morire
nell'ombra incerta di un divenire
dove anche l'alba diventa sera
e i volti sembrano teschi di cera.
Ma tu che vai, ma tu rimani
anche la neve morirà domani
l'amore ancora ci passerà vicino
nella stagione del biancospino.
La terra stanca sotto la neve
dorme il silenzio di un sonno greve
l'inverno raccoglie la sua fatica
di mille secoli, da un'alba antica.
Ma tu che stai, perché rimani ?
Un altro inverno tornerà domani
cadrà altra neve a consolare i campi
cadrà altra neve sui camposanti.
Le brouillard s'étend sur les prairies blanches,
comme un cyprès dans les cimetières,
un clocher presque irréel
marque la limite entre la terre et le ciel.
Mais toi qui t'en vas, tu dois rester,
tu verras que la neige s'en ira demain
et refleuriront les joies passées
avec le vent chaud d'un autre été.
Même la lumière semble mourir
dans l'ombre incertaine d'un devenir
où même l'aube devient le soir
et les visages semblent des têtes de cire.
Mais toi qui t’en vas, tu dois rester,
la neige aussi disparaîtra demain
l'amour encore viendra nous visiter
à la saison de l'aubépine.
La terre lasse sous la neige
dort en silence d'un sommeil lourd
l'hiver recueille sa fatigue
de mille siècles, depuis une aube ancienne.
Mais toi qui restes, pourquoi demeures-tu ?
un autre hiver reviendra demain
la neige tombera encore pour consoler les champs
la neige tombera encore sur les cimetières.
(Traduction personnelle)
Images : en haut, Roberto Mariani (Site Flickr)
en bas, Roberto Solbiati (Site Flickr)
Source de la vidéo : Site Flickr
un campanile che non sembra vero
segna il confine fra la terra e il cielo.
Ma tu che vai, ma tu rimani
vedrai la neve se ne andrà domani
rifioriranno le gioie passate
col vento caldo di un'altra estate.
Anche la luce sembra morire
nell'ombra incerta di un divenire
dove anche l'alba diventa sera
e i volti sembrano teschi di cera.
Ma tu che vai, ma tu rimani
anche la neve morirà domani
l'amore ancora ci passerà vicino
nella stagione del biancospino.
La terra stanca sotto la neve
dorme il silenzio di un sonno greve
l'inverno raccoglie la sua fatica
di mille secoli, da un'alba antica.
Ma tu che stai, perché rimani ?
Un altro inverno tornerà domani
cadrà altra neve a consolare i campi
cadrà altra neve sui camposanti.
Le brouillard s'étend sur les prairies blanches,
comme un cyprès dans les cimetières,
un clocher presque irréel
marque la limite entre la terre et le ciel.
Mais toi qui t'en vas, tu dois rester,
tu verras que la neige s'en ira demain
et refleuriront les joies passées
avec le vent chaud d'un autre été.
Même la lumière semble mourir
dans l'ombre incertaine d'un devenir
où même l'aube devient le soir
et les visages semblent des têtes de cire.
Mais toi qui t’en vas, tu dois rester,
la neige aussi disparaîtra demain
l'amour encore viendra nous visiter
à la saison de l'aubépine.
La terre lasse sous la neige
dort en silence d'un sommeil lourd
l'hiver recueille sa fatigue
de mille siècles, depuis une aube ancienne.
Mais toi qui restes, pourquoi demeures-tu ?
un autre hiver reviendra demain
la neige tombera encore pour consoler les champs
la neige tombera encore sur les cimetières.
(Traduction personnelle)
Images : en haut, Roberto Mariani (Site Flickr)
en bas, Roberto Solbiati (Site Flickr)
Source de la vidéo : Site Flickr