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lundi 25 juillet 2016

L'Immensità (L'Infini)




 Don Backy canta L'Immensità  (Aldo Caponi - Mogol - Detto Mariano, 1967) :

Io son sicuro che, per ogni goccia,
per ogni goccia che cadrà,
un nuovo fiore nascerà
e su quel fiore una farfalla volerà.

Io son sicuro che,
in questa grande immensità,
qualcuno pensa un poco a me
e non mi scorderà.

Sì, io lo so,
tutta la vita sempre sola non sarò,
un giorno troverò
un po' d'amore anche per me,
per me che sono nullità
nell'immensità.

Sì, io lo so,
tutta la vita sempre solo non sarò,
e un giorno io saprò
d'essere un piccolo pensiero
nella più grande immensità
del suo cielo.






 Je suis sûr que, pour chaque goutte,
pour chaque goutte qui tombera,
une nouvelle fleur naîtra,
et sur cette fleur un papillon se posera.

Oui, je suis sûr que 
dans cette immensité,
quelqu'un pense un peu à moi
et ne m'oubliera pas

Oui, je le sais,
je ne serai pas seul toute ma vie,
un jour, je trouverai
un peu d'amour

pour moi aussi,
pour moi qui ne suis que néant

dans l'infini... 


On trouve une belle exégèse de cette chanson dans le film de Dino Risi Straziami, ma di baci saziami (1969, sorti en France sous le titre : Fais-moi mal mais couvre-moi de baisers) :




Traduction du dialogue :

Marino (Nino Manfredi) : "Je suis sûr que dans cette grande immensité / Quelqu'un pense un peu à moi / Et ne m'oubliera pas / Et un jour, je trouverai un peu d'amour  / pour moi aussi "

Marisa (Pamela Tiffin) : "Pour moi qui suis une nullité / dans l'immensité..."  J'aime bien la musique, mais les paroles ne me plaisent pas !

Marino : Mais elles ont été écrites pour ceux qui s'aiment, comme toi et moi...

Marisa : Ah bon ? Merci beaucoup ! Alors moi, je serais une nullité ?

Marino : "Nullité" par rapport à l'immensité de l'univers...

Marisa : Non, je ne suis pas d'accord ! C'est notre amour qui est l'immensité ; la nullité, c'est tout le reste !

Marino : Dans le sens où il n'existe rien d'autre en dehors de notre amour ?

Marisa : Oui, plus ou moins...

Marino : C'est bien possible ! D'ailleurs, on retrouve la même idée dans la chanson Il y a une maison blanche qui... Attends, je vais te la lire...




Image : Andrea Cutaia  (Site Flickr)

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