Mina canta La musica è finita (Bindi-Nisa-Califano, 1967) :
Ecco......
la musica e' finita,
gli amici se ne vanno.
Che inutile serata, amore mio.
Ho aspettato tanto per vederti
ma non è servito a niente.
Niente, nemmeno una parola
l'accenno di un saluto.
Ti dico arrivederci, amore mio
nascondendo la malinconia
sotto l'ombra di un sorriso.
Cosa non darei per stringerti a me,
cosa non farei perche' questo amore
diventi per te piu' forte che mai.
Ecco....
la musica e' finita,
gli amici se ne vanno
e tu mi lasci solo piu' di prima.
Un minuto è lungo da morire
se non e' vissuto insieme a te.
Non buttiamo via cosi'
la speranza di una vita d'amore
Voilà.....
la musique est finie,
les amis s'en vont.
Quelle soirée inutile, mon amour.
J'ai attendu longtemps pour te voir,
mais ça n'a servi à rien.
Rien, même pas un mot,
l'esquisse d'un salut.
Je te dis au revoir, mon amour,
en cachant ma mélancolie
Images : en haut, Chiara (Site Flickr)
en bas, Lorenzo Pompei (Site Flickr)
Des vies se croisent sur internet et se risquent parfois au réel. Des évènements échappent au contrôle, comme de tomber amoureux... car le hasard existe plus que la logique. Peut-on obliger les êtres à rester dans cette traversée du réel ?
RépondreSupprimerIl se peut qu'une continuité virtuelle donne à ce qui a été imagination du réel, la réalité du rêve. En passer par la déchirure de l'impossible, briser le miroir des aveuglements, arrêter ce temps obsédant pour affleurer par l'écriture à la perméabilité des frontières. Éphémère, fragile, poreuse, elle vient de l'au-delà de ce qui n'a pas été, des racines profondes de chacun, de leur obscurité.
Réécouter la si belle chanson "Hiroshima mon amour", chantée par Emmanuelle Riva (et maintenant en lien sous le billet précédent)...
Annie Saumont est morte hier. J'aimais son écriture.