Jeanne Moreau (23 janvier 1928 - 31 juillet 2017)
Que m’importe le temps qui passe
Et s’éloigne nulle part
Le doux présent nous enlace
Tant qu’aimer n’est pas trop tard
Sais-tu bien mon tendre ami
Qu’un jour se dissout la vie
Comme s’effacent les brouillards
Mieux vaut s’estomper ensemble
Sans une seconde d’écart
Mieux vaut s’estomper ensemble
Ni trop tôt et ni trop tard.
(Paroles et musique : Serge Rezvani (Cyrus Bassiak))
Falstaff
Viva Maria
Souvenirs d'en France
Querelle
Photos extraites de Jeanne Moreau, par Jean-Claude Moireau, Éditions Ramsay, 1988
"Lorsque tout est fini..."
C'est beau de revenir pour elle. Quel grande dame !
RépondreSupprimerC'était la moindre des choses !
SupprimerVous étiez immergé dans un de ces silences qui ressemblent à la neige, incertain, un peu perdu comme dans l'impossible de venir à bout de soi, de revenir. Tout présent n'est qu'une absence et son absence est présence, magnifiée par ces photos (quel bonheur du regard et de la mémoire), sa voix, cette chanson.
SupprimerOui, je trouve que dans dans les nombreux hommages depuis hier, on n'a pas assez insisté sur ses grands talents de chanteuse ; elle a fait plusieurs disques vraiment magnifiques (dont un avec des chansons dont elle a écrit tous les textes). Les chansons que lui a composées Rezvani (sous le pseudo de Bassiak) pour ses deux premiers disques sont toutes formidables et j'aime aussi beaucoup le disque paru en 1981 avec les poèmes de Norge très bien mis en musique par Philippe-Gérard ; elle a souvent été reçue par Denise Glaser pour présenter ses disques dans l'émission "Discorama" et ces rencontres étaient toujours de très beaux moments...
SupprimerSa dernière expérience musicale était il y a sept ans "Le condamné à mort" de Genet enregistré avec Etienne Daho, mais elle parlait plus qu'elle ne chantait, il faut dire que sa voix merveilleuse avait été beaucoup abîmée par l'abus du tabac, hélas...
Beaucoup de charme , de sensualité et de sensibilité, avec ce léger détachement, oui, absolument. Mais l'actrice est inoubliable, lumineuse et tragique.
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