Amsterdam – Rembrandtsplein
Je mourrai sous le ciel de l'aube
tel un enfant sans cœur
dans les reflets froids du matin
ô solitude
sans un cri sans une larme d'autrui
à l'heure où les dahlias se fanent
abandonné des oiseaux
Je mourrai sur un lit non défait
en noir et blanc
dans l'appel des bateaux du rêve
comme j'ai vécu
avide et las triste et blessé coupable
n'ayant pas su prolonger dans l'eau
l'ombre d'une étoile
ô solitude
je mourrai dans l'odeur des lilas
à l'instant du dernier blues
dans les frissons du matin blême
Je mourrai de trop de larmes
dans l'odeur bleue du gaz
et Melitta Berg chantera
Eine Rose aus Santa Monika
sans lever du soleil sur la mer
Je mourrai sous un ciel gris
d'avoir mal su aimer.
tel un enfant sans cœur
dans les reflets froids du matin
ô solitude
sans un cri sans une larme d'autrui
à l'heure où les dahlias se fanent
abandonné des oiseaux
Je mourrai sur un lit non défait
en noir et blanc
dans l'appel des bateaux du rêve
comme j'ai vécu
avide et las triste et blessé coupable
n'ayant pas su prolonger dans l'eau
l'ombre d'une étoile
ô solitude
je mourrai dans l'odeur des lilas
à l'instant du dernier blues
dans les frissons du matin blême
Je mourrai de trop de larmes
dans l'odeur bleue du gaz
et Melitta Berg chantera
Eine Rose aus Santa Monika
sans lever du soleil sur la mer
Je mourrai sous un ciel gris
d'avoir mal su aimer.
Une telle désespérance nous parle si bien d'un drame actuel : la solitude. Non pas celle choisie par luxe, mais celle qui nous tombe dessus à nous amener au bord de l'abîme. Solitude si souvent rencontrée dans nos grandes villes , mais pas seulement.
RépondreSupprimerRoger
Il faut que je lise ce livre qui traîne-trône depuis trop longtemps maintenant sur ma table de chevet. Il faut que je le lise avant de m'endormir. Merci encore de m'avoir fait découvrir cet auteur.
RépondreSupprimer