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lundi 8 octobre 2012

Sono solo canzonette (21)




"Cher ..., je connais moi aussi beaucoup de gens qui passent allègrement de la musique la plus haute à la chansonnette la plus nulle, sans la moindre honte (le mot est important). Cela s'appelle le relativisme culturel, c'est très à la mode en ce moment. Mais ces individus, hélas, n'ont pas encore accédé à l'art, ou du moins au goût. Je n'écoute pas de variétés, non pas parce que la variété est toujours activement mauvaise (ce qu'elle est tout de même assez souvent), mais précisément parce que j'aurais honte." (Lu récemment sur un forum) 






 Fred Buscaglione canta Love in Portofino (F. Buscaglione - L. Chiosso, 1958) :




I found my love in Portofino
perché nei sogni credo ancor
lo strano gioco del destino
a Portofino m' ha preso il cuor.

Nel dolce incanto del mattino
il mare ti ha portato a me.
Socchiudo gli occhi e a me vicino
a Portofino rivedo te.

Ricordo un angolo di cielo
dove ti stavo ad aspettar
ricordo il volto tanto amato
e la tua bocca da baciar.

I found my love in Portofino
quei baci più non scorderò
non è più triste il mio cammino
a Portofino I found my love.


I found my love in Portofino
parce que je crois encore aux rêves
le jeu étrange du destin
à Portofino a pris mon cœur.

Dans la douceur enchantée du matin
la mer t'a conduit jusqu'à moi.
Je ferme les yeux et près de moi
À Portofino, je te revois.

Je me souviens d'un coin de ciel
où patiemment je t'attendais
je me souviens d'un visage tant aimé
et de ta bouche que j'embrassais.

I found my love in Portofino
je n'oublierai jamais ces baisers
mon chemin n'est plus triste
à Portofino I found my love.

(Traduction personnelle)








Images : en haut, Site Flickr

en bas, Site Flickr

3 commentaires:

  1. Est-ce donc comme cela le matin ? Ce quai vide, ces parasols repliés, cette lampe encore allumée, la poubelle pleine, les portes encore fermées, la mer frileuse... Un décor où celui qui n'a pas dormi, attendant un premier café, tricote ses souvenirs avec la laine d'un tendre souvenir. Mais l'écharpe jamais ne sera finie. toujours ce frisson : un absolu qui avait tout pris et avait tout perdu...

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    1. La photo est sous-titrée "Portofino notte", mais en effet, elle évoque plutôt le petit matin, comme vous le dites fort bien. Elle me fait penser à cette belle chanson de Julien Clerc et Etienne Roda-Gil :

      "Quatre heures du matin / C'est l’instant le plus lourd / Les portes sont fermées / Les fenêtres sont vides / Il faut faire son choix / Elles viennent les rides / Il va bientôt faire jour / Il fait déjà presque froid..."

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  2. magnifique cette autre chanson, aussi...

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