Ho capito che ti amo 
quando ho visto che bastava 
un tuo ritardo 
per sentir svanire in me 
l'indifferenza 
per temere che tu 
non venissi più. 
Ho capito che ti amo 
quando ho visto che bastava 
una tua frase 
per far sì che una serata 
come un'altra 
cominciasse per incanto 
a illuminarsi. 
E pensare 
che poco tempo prima 
parlando con qualcuno 
mi ero messo a dire 
che oramai 
non sarei più tornato 
a credere all'amore 
a illudermi a sognare 
ed ecco che poi... 
Ho capito che ti amo 
e già era troppo tardi 
per tornare 
per un po' ho cercato in me 
l'indifferenza 
poi mi son lasciato andare 
nell'amore...
J'ai compris que je t'aimais
quand j'ai vu qu'il suffisait
d'un de tes retards
pour sentir s'évanouir en moi
l'indifférence, 
pour craindre que 
tu ne viennes pas. 
J'ai compris que je t'aimais
quand j'ai vu qu'il suffisait
d'une phrase de toi
pour faire qu'une soirée 
comme une autre 
commence par enchantement
à s'illuminer. 
Et quand je pense
qu'il y a peu de temps,
en parlant avec quelqu'un,
je m'étais laissé aller a dire 
que désormais
je n'arriverais plus jamais
à croire à l'amour,
à me laisser aller à rêver. 
Et voilà que maintenant...
J'ai compris que je t'aimais
et déjà il était trop tard
pour revenir en arrière,
j'ai d'abord cherché en moi 
l'indifférence,
l'indifférence,
puis je me suis laissé aller
à l'amour...


 
 
Émouvant, dans cette chanson, ce décalage entre le passé et le présent. Comme un combat intérieur qui différerait la conscience, la révélation de l'amour. Comme si aimer faisait tellement peur qu'on résisterait à son acceptation. Les blessures anciennes sont là qui montent la garde autour du cœur toujours neuf de celui qui tombe en amour.
RépondreSupprimerLe temps d'une chanson sentimentale, d'une parenthèse brève, nostalgie et souffrance font place peut-être à une attente de bonheur.