Dolore, dove sei ? Qui non ti vedo ;
ogni apparenza t'è contraria. Il sole
indora la città, brilla nel mare.
D'ogni sorta veicoli alla riva
partono in giro qualcosa o qualcuno.
Tutto si muove lietamente, come
tutto fosse di esistere felice.
Umberto Saba Canzoniere Ed. Mondadori
Douleur, où es-tu ? Ici, je ne te vois pas ;
toute apparence t'est contraire. Le soleil
dore la ville, brille dans la mer.
De toutes sortes de véhicules sur la rive
partent en voyage quelque chose ou quelqu'un.
Tout s'anime joyeusement, comme
si tout était heureux d'exister.
(Traduction personnelle)
Images : Site Flickr
La douleur malgré la beauté du monde... bercer l'une dans l'autre. Le soleil n'y est pour rien ! mais les êtres se déchirent souvent à cause de malentendus. Il faudrait des "traducteurs" de l'un à l'autre pour éclairer ce qui doit l'être... mais parfois on n'a plus envie de se battre. On traîne son chagrin comme une semelle sur ces routes si belles et il s'use... comme les semelles...
RépondreSupprimerCes cartes colorisées ne manquent pas charme et nous posent les yeux sur les tourniquets à cartes postales des années 50.
Merci pour votre remarque très positive (billet précédent).
Quelle belle terrasse!
RépondreSupprimerLà-bas, au loin, au deuxième rang, je crois, j'aperçois Italo Svevo qui déguste une glace, seul.
Je l'ai reconnu grâce à son canotier si particulier. La gourmandise est-elle un pêché et si oui, aura-t-il le courage d'en parler à son psychiatre?
Il est seul, mais regardez bien sur la droite de la place : on aperçoit nettement James Joyce qui s'apprête à le rejoindre !
RépondreSupprimerBravo, vous avez de bons yeux.
RépondreSupprimerMais, moi aussi. Quel est le livre qu'il tient dans ses mains? Ne cherchez plus, c'est le "Concile d'amour" de Oscar Panizza.
Oh! Un condensé de bonheur simple et de joie placide.
RépondreSupprimerAh que je suis contente d'avoir lu ça!
C'est exactement ça, chère Diane ! On peut ouvrir au hasard le "Canzoniere" de Saba, on tombe toujours sur une merveille !
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