Nei villaggi di frontiera, guardano passare i treni
Le strade deserte di Tozeur
Da una casa lontana, tua madre mi vede
Si ricorda di me delle mie abitudini
E per un istante ritorna la voglia di vivere a un'altra velocità
Passano ancora lenti i treni per Tozeur
Nelle chiese abbandonate si preparano rifugi
E nuove astronavi per viaggi interstellari
In una vecchia miniera, distese di sale
E un ricordo di me, come un incantesimo
E per un istante ritorna la voglia di vivere a un'altra velocità
Passano ancora lenti i treni per Tozeur...
Dans les villages le long de la frontière, les gens regardent passer les trains
Les rues désertes de Tozeur
D'une maison lointaine, ta mère me voit
Elle se souvient de moi, de mes habitudes
Et tout à coup revient l'envie de vivre à un rythme différent
Les trains pour Tozeur continuent à passer lentement
Dans les églises abandonnées, on prépare des refuges
Et de nouveaux astronefs pour des voyages interstellaires
Dans une ancienne mine, des étendues de sel
Et un souvenir de moi, comme un mirage
Et tout à coup, revient l'envie de vivre à un rythme différent
Les trains pour Tozeur continuent à passer lentement...
Images : en haut, Mark Abel (Site Flickr)
au centre, Serena Guadagol (Site Flickr)
en bas, Rémi Spilliaert (Site Flickr)
Miracle de la poésie !
RépondreSupprimerJamais au grand jamais je n'ai vu le quai de la gare de Tozeur aussi vide, aussi désespéré.
Le train fraîchement repeint qui attend son heure? Celui des touristes...