« Printemps qui commence,
Portant l'espérance
Aux cœurs amoureux,
Ton souffle qui passe
De la terre efface
Les jours malheureux.
Tout brûle en notre âme,
Et ta douce flamme
Vient sécher nos pleurs ;
Tu rends à la terre,
Par un doux mystère,
Les fruits et les fleurs.
En vain je suis belle !
Mon cœur plein d'amour,
Pleurant l'infidèle,
Attend son retour !
Vivant d'espérance,
Mon cœur désolé
Garde souvenance
Du bonheur passé.
À la nuit tombante
J'irai triste amante,
M'asseoir au torrent,
L'attendre en pleurant !
Chassant ma tristesse,
S'il revient un jour,
À lui ma tendresse
Et la douce ivresse
Qu'un brûlant amour
Garde à son retour ! »
Camille Saint-Saëns Samson et Dalila, Acte I (Livret de Ferdinand Lemaire)
Image : Claude Monet, Le Printemps (huile sur toile, 1886)
Portant l'espérance
Aux cœurs amoureux,
Ton souffle qui passe
De la terre efface
Les jours malheureux.
Tout brûle en notre âme,
Et ta douce flamme
Vient sécher nos pleurs ;
Tu rends à la terre,
Par un doux mystère,
Les fruits et les fleurs.
En vain je suis belle !
Mon cœur plein d'amour,
Pleurant l'infidèle,
Attend son retour !
Vivant d'espérance,
Mon cœur désolé
Garde souvenance
Du bonheur passé.
À la nuit tombante
J'irai triste amante,
M'asseoir au torrent,
L'attendre en pleurant !
Chassant ma tristesse,
S'il revient un jour,
À lui ma tendresse
Et la douce ivresse
Qu'un brûlant amour
Garde à son retour ! »
Camille Saint-Saëns Samson et Dalila, Acte I (Livret de Ferdinand Lemaire)
Image : Claude Monet, Le Printemps (huile sur toile, 1886)
Surgissement de bonheur... Extrême silence qui pénètre la lumière. Est-ce enfin le printemps qui nous revient ?
RépondreSupprimer"Pour le cœur
qui ne doute pas
les blanches fleurs du prunier"
Mokuin
"Est-ce enfin le printemps qui nous revient ?"
SupprimerQuand c'est la voix de Rita Gorr qui nous l'annonce, on aurait facilement tendance à y croire !
Superbe billet printanier !!!! Même si....
RépondreSupprimerOui, pour le moment le printemps reste plutôt virtuel...
SupprimerCe qui tait le printemps,
RépondreSupprimerla vérité du givre.
Ce qu'il dit,
des aubes d'or où la nuit s'émerveille.