Tentennano le cime delle piante
e qualche uccello giravolta lieto
nel fondo chiaro, limpido del cielo ;
l'acqua del lago stagna
e chiara luce spande,
e bagna alle radici
i salici piegati, sofferenti.
Guglielmo Petroni Poesie Neri Pozza Editore, 1959
Les cimes des plantes se balancent
et quelques oiseaux virevoltent joyeux
sur le fond clair, limpide du ciel ;
l'eau du lac stagne
et répand une lumière claire,
et elle baigne à leurs racines
les saules courbés, souffrants.
(Traduction personnelle)
Ce poème ouvre le chemin à une rêverie. Le regard y projette sa lumière. Le lac devient œil.
RépondreSupprimerQuelques mots troublent cet instant de contemplation : "stagne"... je préfère imaginer que l'eau dort. Les saules "souffrant"...Pourquoi assombrir ce paysage et agiter cette eau tranquille, claire et douce par ces ombres, ce chagrin ? Ces photos sont d'une belle transparence. J'aime ces eaux immobiles, silencieuses et insondables. Debussy y glisse un rayon de lune. Un fantôme pensif marche sur les eaux. Est-ce Mélusine, quelque ondine ou la triste Ophélie ? Ces rêveries sont bien ambivalentes... Innombrables sont les légendes.
Songe des eaux
RépondreSupprimeroù le soir plonge la lune
et les blessures vivantes
captives des caresses de l'onde.
Heureuse rêverie...
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