Temps pluvieux. Cesare marche dans une rue, va vers un porche : l’entrée de la maison de Fabrizio, où se trouve Gina, un imperméable sur le bras. Travelling avant sur eux.
CESARE : Bonsoir, Gina.
GINA : Vous avez été très gentil de venir.
CESARE : Ça ne fait rien, allons à pied, si ça ne vous ennuie pas.
Les deux vont vers la gare. Le long de leur trajet, nous revoyons des endroits déjà connus de Parme. Quais du fleuve : ils marchent, Cesare tenant la valise de Gina suivis en travelling. Elle met un foulard. Ils vont vers Piazza Garibaldi, suivis en travelling. Le travelling les dépasse et débouche sur la place. Début musique. Une des rues partant de la place. Gina de dos, en imperméable court. La même rue. Elle marche, suivie de Cesare (travelling avant). Gina traverse la même rue, s’engage dans une petite rue. Gina traverse une place. Ils passent devant une colonnade. Début musique (thème principal). Ils avancent vers un porche où passent les voitures (travelling avant). Ils passent sous le porche, sortent à la lumière. On entend un sifflet de train. Entrée de la gare. Plan moyen et travelling sur eux. Gina se retourne vers Cesare.
GINA : Au revoir. Merci beaucoup.
CESARE (lui serre la main) : Bon voyage.
GINA : Merci.
CESARE : Il n’y a pas de quoi. (Il reprend la valise). Non, non, non, non.
GINA : Mais pourquoi ?
CESARE : Je vous accompagne.
Fin de la musique. Panoramique sur les passants, en surimpression apparaissent les mots : À la fin de l’été, chaque année, dans le Parc Ducal...
Extrait du découpage de Prima della Rivoluzione, de Bernardo Bertolucci, paru dans L'Avant-Scène Cinéma n. 82, juin 1968
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire