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lundi 24 décembre 2012

Guarda l'alba (Regarde l'aube)




Carmen Consoli chante Guarda l'alba (C. Consoli, T. Ferro, 2010) :

Già Natale, il tempo vola,
l’incalzare di un treno in corsa,
sui vetri e lampadari accesi
nelle stanze dei ricordi.
Ho indossato una faccia nuova
su un vestito da cerimonia
ed ho sepolto il desiderio intrepido di averti affianco.
Allo specchio c’è un altra donna,
nel cui sguardo non v’è paura,
com’è preziosa la tua assenza in questa beata ricorrenza.
Ad oriente il giorno scalpita, non tarderà.

Guarda l’alba che ci insegna a sorridere,
quasi sembra che ci inviti a rinascere.
Tutto inizia, invecchia, cambia forma,
l’amore, tutto si trasforma,
l’umore di un sogno col tempo si dimentica.

Già Natale il tempo vola,
tutti a tavola che si fredda,
mio padre con la barba finta ed un cappello rosso in testa.
Ed irrompe impetuosa la vita
nell’urgenza di prospettiva,
già vedo gli occhi di mio figlio e i suoi giocattoli per casa.
Ad oriente il giorno scalpita, la notte depone armi e oscurità.

Guarda l’alba che ci insegna a sorridere,
quasi sembra che ci inviti a rinascere.
Tutto inizia, invecchia, cambia forma,
l’amore, tutto si trasforma,
persino il dolore più atroce si addomestica.

Tutto inizia, invecchia, cambia forma,
l’amore, tutto si trasforma.
Nel chiudersi un fiore al tramonto si rigenera.






Déjà Noël, comme le temps passe,
à la vitesse d'un train qui roule,
sur les vitres et les lustres allumés
dans les chambres des souvenirs.
J'ai revêtu un nouveau visage
sur une robe de soirée
et j'ai enterré le désir audacieux de t'avoir auprès de moi.
Dans le miroir, je vois une autre femme,
dont le regard est désormais sans peur,
comme ton absence est précieuse en cette fête si heureuse.
À l'est le jour piaffe, il ne va plus tarder.

Regarde l'aube qui nous apprend à sourire,
on dirait presque qu'elle nous invite à renaître.
Tout commence, vieillit, change de forme,
l'amour, tout se transforme,
l'humeur d'un rêve s'efface avec le temps.

Déjà Noël, comme le temps passe,
tous à table avant que ça ne refroidisse,
mon père avec une fausse barbe et un bonnet rouge sur la tête.
Et la vie déferle, impétueuse,
dans l'urgence d'une perspective,
je vois déjà les yeux de mon fils et ses jouets éparpillés dans la maison.
À l'est le jour piaffe, la nuit dépose les armes et l'obscurité.

Regarde l'aube qui nous apprend à sourire,
on dirait presque qu'elle nous invite à renaître.
Tout commence, vieillit, change de forme,
l'amour, tout se transforme,
même la douleur la plus atroce peut s'apprivoiser.

Tout commence, vieillit, change de forme,
l'amour, tout se transforme.
En se refermant au crépuscule, une fleur se régénère.

(Traduction personnelle)









Images : en haut,  Site Flickr

en bas, (1) Andrea Maione  (Site Flickr)

(2) Chiara  (Site Flickr)


Source de la vidéo : Site YouTube

3 commentaires:

  1. Merci pour cette belle traduction. La magie de Carmen opère toujours. J'adore cette chanson !

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  2. Moi aussi, je l'aime beaucoup ! Et "com'è preziosa la tua assenza in questa beata ricorrenza", je trouve ça très fort...

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  3. Quelle belle aube... Tout commence... Merci, Emmanuel.
    Aube à vous et à tous les amis d'ici en ce 25 décembre.

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