In memoriam Maurice Vallet (1946-2017)
Quatre heures du matin
C'est l'instant le plus lourd
Les portes sont fermées
Les fenêtres sont vides
Il faut faire son choix
Elles viennent les rides
Il va bientôt faire jour
Il fait déjà presque froid
Et je veux te dédier
Ma migraine, mon ennui
Le début de ma haine
Et le fond de mon orgie
Quatre heures du matin
C'est l'un des derniers verres
Dans les ombres étranges
Et les bouteilles vides
Il va falloir sortir
Dans cette rue humide
Là où le vieux malaise
Me fait presser le pas
Et je veux te dédier
Ma migraine, mon ennui
Le début de ma haine
Et le fond de mon orgie
Quatre heures du matin
Et quelque part là-bas
Le soleil d'aube larmoie
Sur des chants inondés
Je vais bientôt courir
Et me jeter vers toi
Je viens m'anéantir
Me sourire dans tes bras
Et je veux te dédier
Ma migraine, mon ennui
Le début de ma haine
Eh bien, ce n'est pas gai !
RépondreSupprimerNon, en effet, mais je vous promets une grande bouffée d'air pur pour le prochain message !
SupprimerEt c'est quand même une très belle chanson !
SupprimerJe viens de découvrir que l'ami de toujours de Julien Clerc, rencontré en classe de philo, Maurice Vallet, son premier parolier, vient de mourir, le 2 juin à 71 ans. C'était son copain d'enfance, son ami. Je comprends mieux le choix de cette chanson sortie en 1969, dont les paroles sont de M.Vallet. Le mot "haine" m'avait déroutée, je crois qu'on peut éprouver ce genre de sentiment face à la mort toujours scandaleuse des êtres que l'on aime. Je n'avais pas vu la dédicace en haut à droite.
SupprimerBouffée d'air pur à... quatre heures du matin ? J'imagine, sur un visage, un mélange de mélancolie et de joie pure... (Oui, c'est quand même une très belle chanson)
RépondreSupprimerDisons qu'on va prendre de la hauteur (au sens propre du terme)...
SupprimerJoie, car maintenant je peux voir à nouveau toutes les photos ! Quant au texte, j'aime l'attente...
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