Magali Noël (27 juin 1931 - 23 juin 2015)
Le temps passe et il y met le temps
Les oiseaux s'envolent sur l'étang
Le ciel bas, rayé de pluie et d'ombre
Pèse sur les champs sombres
Où rôde aussi le vent
Je suis seule depuis déjà longtemps
Je suis seule, je suis triste et j'attends
Vers l'oubli glissent des jours sans nombre
Le temps passe et il y met le temps
Pourtant j'étais jeune et je valsais
Au bal de la princesse
Les hommes, les femmes et leurs rires frais
Tournaient, tournaient autour de mon cœur
Mais mon cœur est mort en plein printemps
Il est là tout au fond de l'étang
Dans les feux glissent des jours sans nombre
Le temps passe et il y met le temps...
Les oiseaux s'envolent sur l'étang
Le ciel bas, rayé de pluie et d'ombre
Pèse sur les champs sombres
Où rôde aussi le vent
Je suis seule depuis déjà longtemps
Je suis seule, je suis triste et j'attends
Vers l'oubli glissent des jours sans nombre
Le temps passe et il y met le temps
Pourtant j'étais jeune et je valsais
Au bal de la princesse
Les hommes, les femmes et leurs rires frais
Tournaient, tournaient autour de mon cœur
Mais mon cœur est mort en plein printemps
Il est là tout au fond de l'étang
Dans les feux glissent des jours sans nombre
Le temps passe et il y met le temps...
Ah, Fellini... Je viens de l'évoquer sur un autre blog : quelle coïncidence ! J'aime, ô combien, son regard plein de tendresse sur ce monde grotesque, boursoufflé de suffisance, vulgaire. Beauté et grâce qui montent aux yeux dans ce monde décadent.
RépondreSupprimerÉtonnante cette chanson mélancolique (Vian / Magali Noël)
Ah, je n'avais pas lu... alors cette chanson, je l'écoute différemment...
RépondreSupprimerNous pouvons toujours espérer la rejoindre un jour, pour un banquet, avec les manine qui virevoltent autour de nous et un air d'accordéon.
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