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vendredi 27 septembre 2013

Perduto amor (Amour perdu)



«Le canzoni dicono la verità. Più sono stupide, e più sono vere. E poi, non sono così stupide, dicono : non mi lasciare ; senza di te, non c' è vita ; lascia che io divenga l'ombra della tua ombra, oppure : senza amore, non siamo niente...» 






Salvatore Adamo canta Perduto amor (Amour perdu), testo e musica di S. Adamo, 1964 :

Ritornello :

Perduto amor,
perduto amor
io so che piu'
non ti vedro'.
Perduto amor,
perduto amor
ma sempre a te
io pensero'.

Se ieri ti tenevo sul mio cuore
domani non so dove sarai tu.
Il tempo lascia solo d'un amore
un poco di rimpianto e nulla piu'.

I dolci sogni dell'eta' sognante,
splendidi fior,
felicita'
dovevano sfidar l'eternita'
invece sono ormai svaniti gia'.

(Ritornello)

Al mondo, si', nessuno come me
viveva piu' felice col tuo amor.
Ma questo se ne ando', chissa' perche',
lasciando l'amarezza nel mio cuor.

Cosi' per un capriccio del destino
un grande amor
vi lascia e va.
L'avrete tra le mani ma si sa
un giorno come sabbia sfuggira'.

(Ritornello)






Refrain:

Amour perdu,
Amour perdu,
je sais que jamais plus
je ne te verrai.
Amour perdu,
Amour perdu,
mais jamais
je ne t'oublierai.

Hier, tu étais près de mon coeur,
mais demain où seras-tu ?
Avec le temps, que reste-t-il d'un amour ?
Juste quelques regrets, et rien de plus.

Les doux espoirs de l'âge des rêves
splendides fleurs,
parfait bonheur,
ils devaient défier l'éternité
et ils se sont déjà tous envolés.

(Refrain)

Jamais personne n'a été plus heureux
Que moi du temps où tu m'aimais.
Mais l'amour a fui, qui sait pourquoi ?
en laissant de l'amertume dans mon cœur.

Ainsi, par un caprice du destin,
un grand amour
vous laisse, il s'en va.
On croit le tenir entre les mains
Mais un jour, comme du sable, il s'enfuira.

(Refrain)

(Traduction personnelle)








Images : en haut, Francesca (Site Flickr

en bas, Nicola (Site Flickr

Source de la vidéo : Site YouTube



La version de Franco Battiato



Traduction de l'exergue : « Les chansons disent la vérité. Plus elles sont bêtes, et plus elles sont vraies. Et d'ailleurs, elles ne sont pas si bêtes, elles disent : ne me quitte pas ; sans toi, je ne suis rien ; laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre, ou bien : sans amour, on n'est rien du tout... »

3 commentaires:

  1. C'est simple et c'est vrai. Le bonheur ne serait-il lisible que dans les déchirures ? Comme si le désir ne pouvait être comblé sans mourir...

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    1. Je termine en ce moment la lecture d'"Une année qui commence bien", de Dominique Noguez, qui est une fort belle illustration de ce que vous dites, chère Christiane ! J'en dirai sans doute quelques mots ici...

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  2. Oui, Emmanuel, nous échangerons nos impressions de lecteurs sur ce livre courageux car c'est une histoire douloureuse qui lie, par le hasard de cette rencontre sur fond de colloque littéraire, Dominique Noguez à ce bel archange diabolique un peu pervers et narcissique qui ne cessera de le manipuler. Le bonheur et la souffrance, le désir et l'amour confondus puisqu'autant l'âme que le corps de cet homme l'aimantaient. Une passion tumultueuse - à sens unique- qu'il ose fouiller au gré de sa mémoire puisqu'un jour il s'en est senti délivré, justement en écrivant. Un très beau récit précis et mélancolique. Il s'est mis en danger en écrivant (19 ans à fouiller dans cette douleur) mais quel beau livre sincère et précis. J'ai hâte de vous lire....

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