L'Arno divaga in una luce cieca,
attendono acqua i morti con le gole asciutte
e nei vivi si piaga la memoria :
secca con gli anni, si screpola la sua pianura,
attende questa o un altra luce, varia,
ma il pozzo non dà linfa
al moto incatenato della noria,
la draga trapana quest'aria senza traffigerla.
Piero Bigongiari Le Mura di Pistoia, Editions Sud, 1988.
L'Arno divague sous une lumière aveugle,
les morts attendent l'eau avec la gorge sèche
et la mémoire chez les vivants se blesse :
désséchée par les ans, sa plaine se craquèle ;
elle attend cette lumière ou une autre, un peu différente,
mais le puits ne fournit pas de sève
au mouvement enchaîné de la noria,
la drague creuse l'air sans le trouer.
(Traduction : Philippe Jaccottet et André Ughetto)
attendono acqua i morti con le gole asciutte
e nei vivi si piaga la memoria :
secca con gli anni, si screpola la sua pianura,
attende questa o un altra luce, varia,
ma il pozzo non dà linfa
al moto incatenato della noria,
la draga trapana quest'aria senza traffigerla.
Piero Bigongiari Le Mura di Pistoia, Editions Sud, 1988.
L'Arno divague sous une lumière aveugle,
les morts attendent l'eau avec la gorge sèche
et la mémoire chez les vivants se blesse :
désséchée par les ans, sa plaine se craquèle ;
elle attend cette lumière ou une autre, un peu différente,
mais le puits ne fournit pas de sève
au mouvement enchaîné de la noria,
la drague creuse l'air sans le trouer.
(Traduction : Philippe Jaccottet et André Ughetto)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire