Ta chair d’âme mêlée
Chevelure emmêlée,
Ton pied courant le temps,
Ton ombre qui s’étend
Et murmure à ma tempe.
Voilà, c’est ton portrait,
C’est ainsi que tu es
Et je veux te l’écrire
Pour que la nuit venue
Tu puisses croire et dire
Que je t’ai bien connue.
Louise de Vilmorin Le Sable du sablier Gallimard, 1945
COSÌ SEI
La tua carne mescolata all'anima
Capigliatura che si avvolge
I tuoi piedi che precorrono i tempi
La tua ombra che si stende
E mormora alla mia tempia.
Ecco, è il tuo ritratto
È così che tu sei
E volevo scrivertelo
Ora che giunge la notte
Perché tu possa credere e andar dicendo
Che molto bene io ti ho conosciuta.
Oh, quelle beauté... Je n'avais pas vue cette page...
RépondreSupprimerMerci beaucoup, chère Christiane !
RépondreSupprimerC'est magnifique ce billet! Merci Christiane de m'avoir invitée à le découvrir!
RépondreSupprimerJe relis avec bonheur ce délicat poème de Louise de Vilmorin. Une grande dame méconnue et une belle plume pour chanter les ombres du cœur. Musique et vidéo à l'amble. ce blog est un ravissement.
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