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mardi 14 avril 2015

Un lu sapiti (Vous ne le savez pas)




Rosa Balistreri chante Un lu sapiti [Vous ne le savez pas ]




 
Un lu sapiti l’amuri ca v’haiu
un lu sapiti quantu vi disiu
un lu sapiti comu chiangiu e staiu
quann’è ca pun mumentu nun vi viu.

Dintra di l’arma mia na vampa cci haiu
e lu me cori è vostru e non lu miu
si moru ‘nparadisu nun ci vaiu
pirchì p’amari a vui nun pensu a Diu.

E vui sapennu st’amuri e sti peni
mi lassati muriri comu ‘ncani
ma oggi siddu cc’è cu vi tratteni
speru di cunvincirivi dumani.

Cchiù nun m’amati e cchiù vi vogghiu beni
chiù tempu passa e mannu cristiani
un mi lassati amuri ‘ntra sti peni
pirchì siti ppi mia l’acqua e lu pani.


Vous ne le savez pas


Vous ne savez pas combien je vous aime
ni combien je vous désire,
vous ne savez pas combien me pèse
chacun des instants que je passe loin de vous.

En moi, je sens un feu qui brûle
mon cœur vous appartient, il n'est plus à moi,
si je meurs, je n'irais pas au paradis
car pour vous aimer, j'ai oublié Dieu.

Vous connaissez mon amour et ma peine
et vous me laissez mourir comme un chien,
mais si aujourd'hui, certains vous retiennent,
j'espère bien vous convaincre demain.

Moins vous m'aimez et plus vous m'êtes cher,
plus le temps passe, et plus je pense à vous,
ne me laissez pas souffrir toutes ces peines,
parce que pour moi, vous êtes l'eau et le pain.

(Traduction personnelle)


 
 
 
 
Images : en haut, Site Flickr

en bas, Site Flickr



1 commentaire:

  1. Je lis. J'écoute. Je m'interroge. L'écriture amoureuse ? qu'elle fugue en chanson ou en poème est là où l'aimé(e) n'est pas ? dans une souffrance qui berce celui ou celle qui écrit ? Lallation, écriture qui oscille entre le silence et la saturation affolée. Illusion. Mythe d'Orphée. Qui écrit, qui chante et pour qui ? Écrire le vide. Écrire le plein. Ange et démon se combattent dans le langage...
    Et pendant ce temps, le jardin respire, offert, buvant le soleil. Jonquilles, primevères, crocus, iris, herbe juteuse. Verts... vertige. premières fraises... Irruption d'une saison sereine. Oiseaux enchantés dès l'aube. Mer miroitante, sables déjà blancs. Mouettes matinales. Pollens et parfums. Chaleur. Gratitude, mains ouvertes. Résonance sans fin à la césure des bleus de la tendresse.

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