L'ALBA DEI TRAM
Case e periferia
fumo che non va via
copre ogni voglia che ho
di rialzarmi e andar giù.
Facce in attesa di un tram
lunghe
quanto la notte che ormai
non c’è più
son donne appese a finestre
le ombre che guardano in su,
l’alba è qui già da un po’
ma dove sei tu.
Là dove si sta
liberi di non aver paura,
di dir la verità,
di vivere la vita.
E tra queste strade bianche
un uomo, con parole stanche,
ammira, come fosse d’oro,
quest’alba che sa di nuovo.
Là dove si sta
liberi di non aver paura
di vivere la vita.
Come si fa,
liberi di non aver paura
di dir la verità,
di far la verità
per vivere la vita.
Di dir la verità
per vivere la vita.
Des maisons et une banlieue
de la fumée qui ne se dissipe pas
et recouvre chacune de mes envies
de me relever et de redescendre.
Des visages qui attendent un tram
longs
comme la nuit qui désormais
a disparu
ce sont des femmes accoudées à des fenêtres
ces ombres qui regardent en haut,
il y a un moment que l'aube s'est levé
mais toi, ou es tu ?
Là où l'on est libre de ne pas avoir peur
de dire la vérité,
de vivre sa vie.
Et dans ces rues blanches
un homme, avec des mots las,
admire, comme si c'était de l'or,
cette aube qui paraît nouvelle.
Là où l'on est
libre de ne pas avoir peur
de vivre sa vie.
Comme si c'était possible,
libres de ne pas avoir peur
de dire la vérité,
de faire la vérité
pour vivre sa vie.
De dire la vérité
pour vivre sa vie.
On entend cette chanson dans le générique d'un des plus beaux documentaires que l'on ait consacrés à Pasolini : Pasolini, maestro corsaro, d'Emanuela Audisio. On peut le voir sur le site du journal La Repubblica, pour quelques jours encore. Cliquez ici.
De quoi retrouver mess repères après l'incise désagréable du billet précédent... Merci, Emmanuel.
RépondreSupprimerC'était en effet une incise, une amertume conjoncturelle ; je pense d'ailleurs que le billet ne restera pas longtemps dans les archives du blog, cela n'en vaut vraiment pas la peine !
SupprimerChic alors !
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