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lundi 30 juillet 2012

Aria siciliana




Giuni Russo et Franco Battiato chantent Strade parallele (Aria siciliana), de Giuni Russo et Maria Antonietta Sisini :




Dumínica jurnata di sciroccu
fora nan si pò stari
pi ffari un pocu ‘i friscu
mettu a finestra à vanedduzza
e mi vaju a ripusari.

A stissa aria ca sò putenza strogghi u mò pinzeri.
U cori vola s’all’umbra pigghi forma e ti prisenti
nan pozzu ripusari.

U suli ora trasi dintr’u mari
e fannu l’amuri
‘un c’è cosa cchiù granni
tu sì la vera surgenti
chi sazia i sintimenti.

A stissa aria ca sò calura crisci e mi turmenta.
U cori vola sintennu sbrizzi d’acqua di funtana
ndo mò jardineddu
mi piaci stari sula.

A stissa aria ca sò calura crisci e mi turmenta.
U cori vola sintennu sbrizzi d’acqua di funtana
ndo mò jardineddu mi piaci stari sulu
mi piaci stari sula.


Routes parallèles


Dimanche, journée de sirocco
on ne peut pas sortir
pour avoir un peu de fraîcheur
j'entrouvre la fenêtre
et je vais me reposer.

Le même souffle chaud grandit et me tourmente.
Le cœur s'envole quand dans l'ombre tu prends forme et apparais
je ne peux pas trouver le repos.

Maintenant le soleil
fait l'amour avec la mer
il n'y a rien de plus grand
tu es la source unique
où s'assouvissent les sentiments.

Le même souffle chaud grandit et me tourmente.
Le cœur s'envole au son de fontaines jaillissantes
dans mon petit jardin
il me plaît d'être seule.

Le même souffle chaud grandit et me tourmente.
Le cœur s'envole au son de fontaines jaillissantes
dans mon petit jardin
il me plaît d'être seul
il me plaît d'être seule.

(Traduction personnelle) 






 
 
Images : en haut, Javizz (Site Flickr)

en bas, Alessandro  (Site Flickr)

4 commentaires:

  1. Très beau chant, belles voix. Accompagné du stridulement des cigales et du piano. A la fin les deux voix se rejoignent. Voies parallèles de deux solitudes éblouies ou exaspérées par le sirocco et l'éclaboussement proche de la mer ? Il reste le jardin, où, solitaires, elles se cherchent par la pensée... ou par le coeur.

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  2. Une journée de sirocco n'est pas une journée comme les autres.Il y a moins d'une heure, je tentais encore de stopper le souffle brûlant en plaçant un torchon humide sous la porte!Oui, je sais, c'est beaucoup moins poétique, mais j'ai encore l'espoir de ne pas mourir dans le cercle de l'Enfer!
    Très belle première photo. L'endroit me rappelle la plage de Montalbano (dans la série TV)

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  3. Julis, cette très petite photo (de vous ?), aussi, a un air désuet et charmant comme ces photos d'enfance que l'on garde longtemps. j'aime beaucoup le concret de votre commentaire et son final !

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    1. Merci beaucoup Christiane.Il semble que le Maître des lieux ait choisi une plage comme celle de Montalbano pour se reposer alors, profitons-en pour nous complimenter mutuellement. Moi aussi, j'aime beaucoup vos commentaires sans lesquels ce blog deviendrait orphelin. Et, si le coeur vous en dit, vous pouvez toujours me faire une petite visite sur "La position du lecteur couché.Julius-marx. blogspot.com".
      Ps : Ce n'est pas, hélas, ma propre photo d'enfance, mais, celle du vrai Julius Marx.

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