Quelle grâce dans cet émerveillement. Merci, Emmanuel. Pour vous souhaiter la même émerveillement pour 2012, quelques mots de Roger Munier "La dimension d'inconnu" - en lisant en écrivant (J. Corti) "Je vois tomber la neige. Ce n'est, au fond, que de "la neige". Mais "au fond", justement. La neige, en son fond, se dérobe (...) elle nous reste inconnue(...) Il est vrai qu'il neige. Mais qu'y a-t-il d'autre sous ce "il" énigmatique ? Le dire commence là... La neige tombe à chaque hiver. Mais elle est autre à chaque hiver, dans sa surprise. Elle est autre en cet instant. Je la vois qui tourbillonne, légère sous le vent. (...). La neige qui m'apparait se dérobe en apparaissant(...)La neige tombe et sans bruit se dépose. Tantôt lente, tantôt tourbillonnante. Son silence est comme un déni, qui ajoute à l'esquive (...) La neige est un excès dans le cours muet de l'hiver, sa pure parole blanche. (...) Où est le monde dans le monde, demande le poème, le monde vrai dans celui, ordinaire, de l'habitude, sur lequel nous glissons, par une étrange accoutumance qui nous permet de vivre sans vertige ? De quoi est fait l'ici où nous respirons ?... tes pas, cette parole, ce silence, suffisent à l'évoquer, du plus banal au plus subtil, comme le silence."
Et c'est l'émerveillement après cette bataille de boules de neige devant ce paon incroyable...
Merci à vous, Flo, j'ai visité également votre blog qui m'a beaucoup plu, avec ces très belles photos (nous avons d'ailleurs plusieurs choix communs : Attilio Bertolucci et Alda Merini, par exemple...).
Et merci à vous, Christiane, pour ce beau texte ! Meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
"In a city where nobody hears A bird call find, find winter's here again. And he's the only one who knows the words" : quelle belle chanson, et si proche dans l'esprit de cette merveilleuse séquence d'"Amarcord" !
Merci à vous pour cette découverte, cher ami du Québec, et tous mes vœux pour cette nouvelle année !
je découvre ce blog, je l'adore déjà, bravo e merci
RépondreSupprimerauguri!
Quelle grâce dans cet émerveillement. Merci, Emmanuel.
RépondreSupprimerPour vous souhaiter la même émerveillement pour 2012, quelques mots de Roger Munier "La dimension d'inconnu" - en lisant en écrivant (J. Corti)
"Je vois tomber la neige. Ce n'est, au fond, que de "la neige". Mais "au fond", justement. La neige, en son fond, se dérobe (...) elle nous reste inconnue(...) Il est vrai qu'il neige. Mais qu'y a-t-il d'autre sous ce "il" énigmatique ? Le dire commence là... La neige tombe à chaque hiver. Mais elle est autre à chaque hiver, dans sa surprise. Elle est autre en cet instant. Je la vois qui tourbillonne, légère sous le vent. (...). La neige qui m'apparait se dérobe en apparaissant(...)La neige tombe et sans bruit se dépose. Tantôt lente, tantôt tourbillonnante. Son silence est comme un déni, qui ajoute à l'esquive (...) La neige est un excès dans le cours muet de l'hiver, sa pure parole blanche.
(...)
Où est le monde dans le monde, demande le poème, le monde vrai dans celui, ordinaire, de l'habitude, sur lequel nous glissons, par une étrange accoutumance qui nous permet de vivre sans vertige ? De quoi est fait l'ici où nous respirons ?... tes pas, cette parole, ce silence, suffisent à l'évoquer, du plus banal au plus subtil, comme le silence."
Et c'est l'émerveillement après cette bataille de boules de neige devant ce paon incroyable...
Merci à vous, Flo, j'ai visité également votre blog qui m'a beaucoup plu, avec ces très belles photos (nous avons d'ailleurs plusieurs choix communs : Attilio Bertolucci et Alda Merini, par exemple...).
RépondreSupprimerEt merci à vous, Christiane, pour ce beau texte ! Meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Merci pour ce bel extrait en V.O. (sous la neige, le paon...) et meilleurs voeux pour 2012.
RépondreSupprimerMerci de votre passage, cher ami, et tous mes vœux pour cette année nouvelle !
RépondreSupprimerUn pur émerveillement ! Mercié
RépondreSupprimerPour vous:
http://www.youtube.com/watch?v=W2BYyYmZ4Fw
"In a city where nobody hears
RépondreSupprimerA bird call find, find winter's here again.
And he's the only one who knows the words" : quelle belle chanson, et si proche dans l'esprit de cette merveilleuse séquence d'"Amarcord" !
Merci à vous pour cette découverte, cher ami du Québec, et tous mes vœux pour cette nouvelle année !
Pareillement!, comme on le dit ici. En espérant toujours plus et mieux...
RépondreSupprimerBeirut est un groupe absolument génial, j'ai eu le bonheur d'assister à l'un de leur concert; vraiment magnifique.
Grazie Emmanuel, e buon anno anche a lei!
RépondreSupprimerGrazie a lei, Arlette, e ricambio volentieri questi auguri !
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