tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post8859079231941937692..comments2023-04-11T11:23:20.643+02:00Comments on Fine Stagione: Il giorno della mia morte (Le jour de ma mort)Emmanuel F.http://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-16693837145335474962011-06-05T08:42:52.171+02:002011-06-05T08:42:52.171+02:00Oui, j'ai ressenti cela aussi. Comme si l'...Oui, j'ai ressenti cela aussi. Comme si l'absolu qu'il recherchait était trop immense pour les compromis de la vie. C'était, me semble-t-il, une mort fantasmée, une sorte de grand silence éblouissant, une coïncidence entre origine et aboutissement; rejoindre enfin le lieu de l'origine, la fin d'une quête qui serait un poudroiement, une implosion. La vie est parfois plus difficile que la mort (fantasmée comme un grand repos ou une aurore). Merci.christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-88757814118605231242011-06-02T17:12:21.165+02:002011-06-02T17:12:21.165+02:00Christiane : en lisant ce passage de "Pétrole...Christiane : en lisant ce passage de "Pétrole" (et d'autres dans cet ultime roman inachevé), on est une fois de plus troublé par cette attirance pasolinienne pour la mort : on n'en finirait pas de citer les vers où il imagine sa fin, souvent d'ailleurs avec une précision prémonitoire impressionnante. Son cinéma est aussi marqué par cette obsession, à travers tous les personnages christiques qu'il met en scène (jusqu'au Christ lui-même !), et jusqu'à "Salo" et son déluge de sang. Il y a égalemnt une séquence extraordinaire dans le film "Ostia" qu'il a écrit pour Sergio Citti, où l'on voit l'un des héros mourir sous les coups de bâton qu'on lui assène sur la plage d'Ostie, à l’endroit même où Pasolini sera lui-même tué dans des circonstances presque identiques cinq ans plus tard (le film date de 1970). Je ne sais pas vraiment quoi penser de tous ces signes, ces prémonitions, mais c'est vraiment très troublant, comme cette phrase dans la citation de "Pétrole" : "Ma décision était calme et absolue, peut-être parce que prise en dehors de moi."Emmanuel F.https://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-82476461952707243612011-06-02T14:35:06.421+02:002011-06-02T14:35:06.421+02:00Qu'ajouter après cette page sublime et votre b...Qu'ajouter après cette page sublime et votre beau dialogue ?<br />"Au moment même où je projetais et écrivais mon roman, autrement dit où je recherchais le sens de la réalité et en prenais possession, je désirais aussi me libérer de moi-même, c'est-à-dire mourir. Mourir dans ma création : mourir comme en effet y on meurt, en accouchant : mourir, comme en effet on meurt, en éjaculant dans le ventre maternel.(...). Je me déshabillai et j'entrai dans l'eau, marchant péniblement dans les cailloux et les petits rochers pointus : je voulais arriver là où on n'avait plus pied, et mourir ainsi.<br />Ma décision était calme et absolue, peut-être parce que prise en dehors de moi.(...) Je m'avançai donc jusqu'à l'endroit où je n'avais plus pied et comme je ne sais pas nager, il me suffisait, en cet endroit, de faire un petit saut en avant et me laisser aller.(...) Quelle vision de suprême beauté se présenta à mes yeux ! La lumière, là-dessous, était diffuse et en même temps comme emplie d'éclairs et de tourbillons, très doux et d'ombres transparentes..."<br />Pétrole (445) - Pier Paolo Pasolini (Gallimard)christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-60884339923884552692011-06-02T13:37:55.528+02:002011-06-02T13:37:55.528+02:00Je comprends bien ce que vous dites : entendre Pas...Je comprends bien ce que vous dites : entendre Pasolini dire cela aujourd'hui, c'est vraiment bouleversant. Et ces derniers mots incroyables, quand on songe qu'ils ont été écrits en 1964 : "Je meurs, et même cela me nuit"....Emmanuel F.https://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-67978259599312616732011-06-02T09:43:57.576+02:002011-06-02T09:43:57.576+02:00L'expérience de cette lecture (pour moi, s'...L'expérience de cette lecture (pour moi, s'en est une) est trop forte en émotion..Et puis, cette voix..<br />Et puis, un peu plus tard, j'ai pensé à cette phrase du Guépard de Lampedusa :<br />"Pendant une demi-heure la voix paisible du Prince avait rappelé les Mystères Douloureux; pendant une demi-heure d'autres voix, entremêlées, avaient tissé un bruissement ondoyant d'où s'étaient détachés les fleurs d'or de mots inaccoutumés : amour, virginité,mort..."julius marxhttps://www.blogger.com/profile/03029187939203848173noreply@blogger.com