tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post689408071886915364..comments2023-04-11T11:23:20.643+02:00Comments on Fine Stagione: ConsolationsEmmanuel F.http://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-55810115510861782432014-03-30T15:27:50.587+02:002014-03-30T15:27:50.587+02:00La lune, le vent, la poussière du chemin... J'...La lune, le vent, la poussière du chemin... J'y ajoute la neige en écho à votre belle page d'hier. <br /><br />"Sur toute chose la neige a posé une nappe de silence.<br />On n'entend que ce qui se passe à l'intérieur de la maison.<br />Je m'enveloppe dans une couverture et je ne pense même pas à penser.<br />J'éprouve une jouissance animale et vaguement je pense,<br />et je m'endors sans moins d'utilité que toutes les actions du monde."<br />(Traduit par Armand Guibert pout Poésie /Gallimard) - L'original n'est pas donné.<br /><br />Ce qui me plait chez Alvaro de Campos, Alberto Caeiro, c'est que liés à leur créateur Fernando Pessoa, bien que différents les uns des autres, ils donnent , ensemble une poésie d'une profonde unité, douce, "intranquille", douloureuse souvent, frôlant l'indicible et une conscience de l'absurde, du néant.<br />Dans <i>Le livre de l'intranquillité</i>, (traduit du portugais par Françoise Laye) Fernando Pessoa écrit :<br />" Éternels passagers de nous-mêmes, il n'est pas d'autre paysage que ce que nous sommes. Nous ne possédons rien, car nous ne nous possédons pas nous-mêmes." (123)christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.com