tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post6579465574916502199..comments2023-04-11T11:23:20.643+02:00Comments on Fine Stagione: Risa sotto la mitraglia (Rire sous la mitraille)Emmanuel F.http://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-14312401188941108202015-11-19T23:53:39.442+01:002015-11-19T23:53:39.442+01:00Oui. N'oublions pas non plus, de Claude Simon,...Oui. N'oublions pas non plus, de Claude Simon, Les Géorgiques dans lesquelles, en marge de la Grande Guerre, on trouve les guerres napoléoniennes (dont une partie en Italie) et la guerre d'Espagne. Lesquelles, comme par hasard, donnent lieu au même phénomène : absurdités, impérities, moments figés dans l'attente, situations tragi-comiques mêlés...Xnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-38210899221443095752015-11-19T16:58:29.013+01:002015-11-19T16:58:29.013+01:00Merci pour cet intéressant témoignage ! J'aime...Merci pour cet intéressant témoignage ! J'aime aussi beaucoup Claude Simon, en particulier "La Route des Flandres". Sur la première guerre mondiale, il y a beaucoup de très beaux films italiens ; mes favoris sont "Uomini contro", de Francesco Rosi, "La Grande Guerre" de Mario Monicelli et plus récemment le film d'Ermanno Olmi "Torneranno i prati" (pas sorti en France, <a href="http://finestagione.blogspot.fr/2015/06/torneranno-i-prati-les-pres-reviendront.html" rel="nofollow">j'en ai parlé ici</a>).Emmanuel F.https://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-2360340884482420622015-11-19T06:46:05.318+01:002015-11-19T06:46:05.318+01:00Il m'est arrivé autrefois, de trouver dans une...Il m'est arrivé autrefois, de trouver dans une cave abandonnée d'un immeuble en démolition, plus d'une centaine de photos d'un photographe de presse anglais, prises sur le front. Les photos étaient toutes légendées et couvraient la guerre dans plusieurs pays. Et c'était ainsi : le rire, le moindre petit plaisir et la mort mêlés : un concert donné par Reynaldo Hahn debout sur une caisse retournée, les soldats, les pieds dans la boue, un combat de boxe improvisé avec Carpentier et présenté dans des conditions tout aussi précaires au front, une oie pour Noël offerte par une paysanne, des parties de cartes, le rasage du matin et la lecture du courrier, toutes ces photos visant à rassurer l'arrière, je suppose, et puis le reste, la boucherie : un avion déchiqueté dans un arbre, de la terre et des hommes qui explosent, l'élan hors de la tranchée pour l'assaut, des brancards emmenés en courant, d'horribles mutilations, des ruines et encore des ruines.... J'ai donné toutes ces photos à un fonds d'archives.<br />Claude Simon a admirablement parlé de la guerre.Xnoreply@blogger.com