tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post5829372820997868944..comments2023-04-11T11:23:20.643+02:00Comments on Fine Stagione: La Chambre du fils (La Stanza del figlio)Emmanuel F.http://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-11382983837228915142017-08-07T08:35:40.191+02:002017-08-07T08:35:40.191+02:00Oui, je suis aussi très troublé par cette réflexio...Oui, je suis aussi très troublé par cette réflexion finale, mais en même temps, j'arrive quand même à la comprendre... Je viens de terminer ce roman impressionnant par sa longueur (1100 pages dans la traduction italienne !), mais aussi par sa construction à la fois extrêmement sophistiquée et toujours limpide à la lecture (elle multiplie les points de vue, avec des récits à la première personne comme dans l'exemple cité ci-dessus, mais aussi des focalisations très différentes qui pourraient être déstabilisantes, mais qui finalement ne gênent pas la lecture qui reste très fluide ; le traducteur n'a pas dû avoir la tâche facile !). Cette jeune romancière est vraiment impressionnante de maîtrise, et ce qui surprend beaucoup le lecteur, c'est qu'elle raconte une histoire basée sur quatre personnages masculins et d'où les femmes sont pratiquement absentes, juste quelques silhouettes qui apparaissent de façon très ponctuelle en arrière-plan. <br /><br />L'histoire est très prenante, mais aussi très éprouvante ; on est vraiment souvent à la limite du supportable pour le lecteur, même si la douleur est toujours sublimée par une sorte de grâce, une lumière qui émane des personnages et de l'empathie avec laquelle l'auteur les évoque. J'espère que le livre sera traduit aussi en français, parce que c'est une des choses les plus fortes et les plus belles que la littérature américaine nous ait proposées depuis longtemps. Je suis très frappé d'ailleurs par la vitalité et le souffle de ces femmes écrivains comme Donna Tartt et maintenant Hanya Yanagihara (son nom est d'origine hawaïenne) qui nous donnent des œuvres exceptionnelles, par la longueur mais aussi la singularité et la grande qualité littéraire. Emmanuel F.https://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-18498478370844195712017-08-06T23:33:01.610+02:002017-08-06T23:33:01.610+02:00"La chambre du fils" de Nanni Moretti......"La chambre du fils" de Nanni Moretti... bouleversant...<br />Cet extrait traduit bien cette peur que l'on ressent quand on aime. Peur de la mort de l'autre, de ce qui pourrait lui arriver de grave et cette réflexion terrible : "quelque chose en toi, une part certes minuscule de toi, mais qui pourtant mérite attention, éprouve aussi un soulagement. Parce que, malgré tout, le moment que tu redoutais tant et auquel tu te préparais depuis le jour où tu es devenu père, ce moment-là est arrivé." <br />Ce roman, malgré ce passage (inaccessible en français donc merci pour la traduction) semble raconter magnifiquement sur 700 pages, une toute autre histoire, celle de quatre amis au long des années et surtout celle de l'un d'eux, Jude, qui cache le secret d'une enfance terrible. Hâte de le lire...christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.com