tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post5194995555317321744..comments2023-04-11T11:23:20.643+02:00Comments on Fine Stagione: Ce qui est restéEmmanuel F.http://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-75924510972149761782017-04-12T22:56:43.885+02:002017-04-12T22:56:43.885+02:00Quelques mois plus tard... Un peu... comme cela su...Quelques mois plus tard... Un peu... comme cela suffit pour sourire.christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-5145644840630548712014-11-23T08:54:07.942+01:002014-11-23T08:54:07.942+01:00Traduction lumineuse d'un texte qui me restait...Traduction lumineuse d'un texte qui me restait un peu obscur (2e et 3e strophes). Ainsi du combat que chacun mène en soi ou envers l'autre pour s'arracher, pour aller vers plus de lumière. J'aime la douceur du final. L'autre ange... le tiers, un point d'appui pour retrouver des forces. Est-il de ce monde ? Merci, Emmanuel.christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-74979736469715114202014-11-22T22:59:58.300+01:002014-11-22T22:59:58.300+01:00Après de nombreux combats
le bon ange tua l'an...Après de nombreux combats<br />le bon ange tua l'ange mauvais<br />et jeta son corps dans le fleuve.<br /><br />Les eaux se teignirent <br />d'un sang qui ne se diluait pas<br />et tous les poissons moururent.<br /><br />Mais une lumière dont personne ne put dire<br />d'où elle était venue<br />apparut pour éclairer le monde,<br />et un autre ange pansa la blessure<br />de l'ange combattant.Emmanuel F.https://www.blogger.com/profile/05994012637853296558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-79955917524297296722014-11-22T22:26:48.301+01:002014-11-22T22:26:48.301+01:00Un autre poème deCarlos Drummond de Andrade qui a ...Un autre poème deCarlos Drummond de Andrade qui a du sens pour moi...<br /><br />Depois de tantos combates<br />o anjo bom matou o anjo mau<br />e jogou seu corpo no rio. <br /><br />As água ficaram tintas<br />de um sangue que não descorava<br />e os peixes todos morreram. <br /><br />Mas uma luz que ninguém soube<br />dizer de onde tinha vindo<br />apareceu para clarear o mundo,<br />e outro anjo pensou a ferida<br />do anjo batalhador. christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4741591642224587635.post-769231546227160482014-11-22T19:39:00.315+01:002014-11-22T19:39:00.315+01:00Reste-t-il vraiment quelque chose, cher Emmanuel ?...Reste-t-il vraiment quelque chose, cher Emmanuel ? Tout ce que nous avons vécu bascule peu à peu dans l'oubli. Des vies s'éteignent ou s'éloignent sans cesse dont le souvenir s'effrite. Comme si tout se vidait. Notre vie s'endort dans le sarcophage de l'oubli. Il devient difficile de se rappeler de certains visages, d'heures dont on sait pourtant qu'elles ont été vécues dans l'émotion. Une ombre gagne et nous protège de la douleur d'avoir perdu tel ou tel être. Une sorte d'indifférence, de résignation cotonneuse mêle à nos souvenirs pas mal d'imaginaire ou un vide. C'est un peu terrifiant. Des décombres que seule la mémoire involontaire éclaire de scènes fugitives. Les associations sensorielles font revivre un fragment du passé comme dans ce long poème - à l'humour grinçant... un poème de tisserand qui travaillerait avec des fils cassés. Et puis on ne revient jamais dans ce qui a été et qui n'est plus. Dislocation... C'est pourtant mieux que l'amnésie où tout est perdu à jamais.<br />L'écriture fait surgir une mémoire derrière l'oubli dans la pliure du temps. C'est peut-être ce qui me ramène régulièrement vers votre "Fine Stagione"....christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.com